Native Women
Femmes autochtones à la rue

De plus en plus de femmes des Premières Nations s’installent en ville. Elles n’y trouvent pas toujours l’eldorado dont elles rêvaient.
Si le phénomène de l’itinérance est préoccupant, la majorité des autochtones qui passent à la ville s’adaptent sans trop de heurts. D’après Carole Lévesque, la métropole ne représente plus une terre d’exil, comme à l’époque où les femmes des Premières Nations qui avaient épousé un Blanc devaient quitter leur communauté. « Montréal devient une plaque tournante, dit-elle. Les organisations politiques, communautaires et culturelles autochtones y sont de plus en plus nombreuses ».