Pékin Underground
La rébellion des enfants du capitalisme rouge
Pékin est pour moi l’antithèse de Shanghai. Plus dure, plus authentique, elle est surtout devenue ces dernières années, le lieu de prédilection de l’Avant-garde chinoise. Depuis mon premier voyage en 2001, elle a bien changé !
Pressé par l’enjeu des JO de 2008, le gouvernement chinois veut en faire la vitrine architecturale de la Chine de demain.
Mais derrière cette façade en travaux, je suis allé à la rencontre d’une autre Chine plus poétique et populaire au sens noble du terme.
Ces protagonistes : des artistes, des musiciens de Rock, des écrivains, des lolitas technoïdes, des filles de bars, des étudiants, de jeunes migrants... font le Pékin d’aujourd’hui. Un mélange hétéroclite qui donne son caractère à cette mouvance “ underground. ”.
Issus de la politique de l’enfant unique, les “ petits fils de Mao ” goûtent aux joies et aux déconvenues de l’individualisme sur fond d’internet, de musique techno, de fringues, de business et de sexualité,
En devenant beaucoup plus individualistes que leurs aînés, les “ enfants du Capitalisme Rouge ” ont inventé un mode de vie qui leur est propre.
But behind this facade in works, I went to meet another more poetic and popular China in the noble sense of the term.
These protagonists: artists, musicians of Rock, writers, lolitas technoïdes, girls of bars, students, young migrants make the current Beijing. A heterogeneous mixture which gives its character to this "underground" sphere of influence.
Stemming from the politics of the unique child, the " small sons of Mao " taste the enjoyments and the disappointments of the individualism on the background of internet, techno music, clothes, business and sexuality.
By becoming much more individualistic than their elder brothers, the " children of the Red Capitalism " invented a lifestyle which is appropriate for them.